Gérer son stress avec l'aromathérapie et la phytothérapie | PHARMACIE DE LA BERNERIE Aller au contenu principal
Bien-être
Médecines naturelles

Gérer son stress avec l'aromathérapie et la phytothérapie

Irritabilité, anxiété, troubles du sommeil ou de l’appétit, toutes ces manifestations d’un excès de stress peuvent s’effacer grâce à l’aromathérapie et à la phytothérapie. Le point avec Patrick Schwarzenbart, pharmacien Giropharm à Wesserling, dans le Haut-Rhin.

Quel est l’intérêt de l’aromathérapie et de la phytothérapie dans le traitement du stress ?

Patrick Schwarzenbart : Elles se montrent efficaces sans perturber les équilibres de base de l’individu. L’allopathie classique, avec ses médicaments anxiolytiques et hypnotiques, traite les manifestations du stress grâce à une camisole chimique qui met souvent la personne «à côté de ses pompes».

La phytothérapie et l’aromathérapie sont plus douces et obtiennent d’excellents résultats. Elles respectent l’individu, le désangoissent et le déstressent sans qu’il perde ses repères.

Il garde la tête claire. Si elles peuvent provoquer des effets secondaires, ce risque est bien moindre qu’avec les anxiolytiques et les hypnotiques chimiques.

En pratique, quels produits peut-on utiliser ?

En phytothérapie, trois plantes se montrent efficaces : l’aubépine, un régulateur du système nerveux central qui apaise, la ballote, et le rhodiola, un véritable anxiolytique végétal. En aromathérapie, deux plantes agissent très vite.
L’ylang ylang, que l’on peut utiliser pur sur les points d’acupuncture des poignets et du sternum, ou mélangée avec une goutte d’huile végétale. On en prend une à deux gouttes sur un quart de sucre, que l’on croque.

Que conseilleriez-vous à quelqu’un qui se sent trop stressé ?

De ne pas trop attendre pour agir ! Le dernier niveau de stress correspond à l’épuisement, ou burnout. On devient alors incapable de faire quoi que ce soit. Il ne faut pas en arriver là.

En amont, dès lors qu’apparaissent des troubles du sommeil, on ne récupère plus durant la nuit et tout peut aller très vite. Il faut consulter, ou demander conseil à un pharmacien formé à l’aromathérapie et à la phytothérapie.

Bibliographie
La pharmacie du Bon dieu,
Fabrice Bardeau,
Editions Lanore.